- Âge : 27 ans
- Passion : la photo, imaginer et fabriquer des meubles , Joséphine (sa femme), les stories Instagram
- Ville : Paris
- Origine : Maison Lafitte (il a quand même grandi à Conakry)
- Instagram : gregczt

Greg est celui qui nous suit lors de nos déplacements dans les usines avec qui nous travaillons, qui se glisse à pas de loup derrière nous pour filmer et photographier ces hommes, ces mains et ces machines qui défont et font vos vêtements au Juste.

Grégoire Crozet : un as de la photo ?
au Juste : Cher Grégoire Crozet, une petite phrase pour te présenter ? Tu étais comment, petit ? Grég : J’étais blond, glabre, et constamment perdu dans ma tête. A.J : Ça ressemble à quoi, ta vie depuis le début ? G : Naissance un dimanche en janvier vers 7h, puis une scolarité sous le signe du « moins j’en fait mieux je me porte ». Plus les années on passé plus j’étais fasciné par des images ou des œuvres, à tel point qu’il m’est arrivé d’avoir des coups de cafard monstrueux en quittant un musée, à la fin d’un film ou en passant devant une galerie d’art. Puis j’ai eu une barbe et j’ai été obligé d’avoir un métier de hipster : je suis photographe et vidéaste indépendant depuis 4 ans. A.J : Les passions d’un homme sont les seules choses qu’on ne peut critiquer. Tu nous balance les tiennes ? G : Je passe mon temps à imaginer des choses, j’adore créer des meubles (j’espère un jour en réaliser certains) ; j’écris beaucoup et très mal tout ce qui me passe par la tête et je me gave d’images tout le temps, partout j’essaie d’avoir toujours les yeux grands ouverts pour ne rien perdre. A.J : C’est quoi, ton rapport aux vêtements ? G : Je suis fasciné par les vêtements de nos anciens, des pièces rigides, solides, réparables, parfois qui grattent. Depuis quelques années, j’essaie de faire gaffe à ce que j’achète, que ça ne soit pas du one shot mais des vêtements qui vont tenir le coup et si possible avec de « vraies » matières. Du coton, de la laine, du cuir : des composants basiques (J’ai aussi dessiné des vêtements surtout des vestes il y a quelques années, ne trouvant pas ce que je voulais, mais mes rêves se sont évaporés après deux heures à m’énerver sur la machine à coudre de ma mère…)
Je suis fasciné par les vêtements de nos anciens, des pièces rigides, solides, réparables, parfois qui grattent.A.J : une image issue de ton travail que tu chéris particulièrement ? G : C’est un portrait de deux hommes pris pendant un gros orage à Beirut. Un moment important car je n’ai pas réfléchi à cette photo j’ai fait mes réglages sans regarder, je n’ai eu besoin que d’un seul clic, ils ont regardé directement dans l’objectif et clac ! C’était fini. A.J : Pourquoi avoir accepté de travailler avec nous ? G : J’ai trouvé le projet génial dès le début. J’ai d’abord rencontré Gonzague et il m’a parlé de ce projet avec sa sœur, voulant moi aussi beaucoup bosser avec la mienne je me suis reconnu là-dedans. Puis quand il m’a expliqué la démarche je me suis dit que c’était génial et que j’étais prêt à leur filer un coup de main si je pouvais. Je ne me doutais pas encore qu’on deviendrait des super copains ! A.J : Un petit geste écolo qui te tient à cœur et que tu aimerais partager avec notre foule en délire ? Je travaille pour au Juste ? Non sincèrement j’essaie de ne plus acheter de légumes et fruits emballés, et de minimiser les produits avec des emballages compliqués. SSUUuuper, il m’a fallu cette question pour me rendre compte qu’il faut que je me bouge le c*l sur ce sujet, ce n’est évidemment pas assez ! A.J : le travail d’un photographe que tu chéris particulièrement ? G : C’est un photographe contemporain qui s’appelle Jimmy Nelson, en plus d’être vachement fort il m’est très sympathique. Parfois j’aimerais beaucoup être chauve pour lui ressembler plus. Sans rire le travail sur sa série « Before they pass away » est sublime et extrêmement inspirant. A.J : La question coquine : tu la vois comment ta vie dans trois ans ? G : Je me vois bien conseiller photo et photographe pour au Juste.inc international. (rire) Sauf si la DRH d’au Juste me refuse dans ce cas je me vois toujours photographe si possible avec des projets sur le long terme, dix par ans par exemple pour avoir le temps de creuser au max chacun. Et bien sûr entouré de 15 chiens !